
Alma Scott
Les mondes d'Alma
Chères lectrices, chers lecteurs
Au fil de mes romans, j’ai exploré divers genres (roman policier, roman jeunesse, comédie) ; depuis 2020, j’écris des romans historiques pour concilier mon amour de l'histoire et mon goût pour l'aventure.
Si vous souhaitez découvrir mon univers et en savoir plus sur moi, je vous invite à explorer Les mondes d’Alma.
L'auteure
Mes études littéraires, mes lectures, mes voyages et ma région ont nourri mon imagination.
J’aime les livres qui font voyager et donnent envie de tourner les pages. Mes romans allient aventure et Histoire ; le courage, la générosité, l'amour, et l'amitié, y côtoient la cupidité, la lâcheté, la trahison, et la vengeance.
Passionnée d’histoire, j’ai une prédilection pour les XVII et XVIIIe siècles, même s’il m’arrive de faire des incursions dans des périodes plus récentes (grève des intermittents du spectacle en 2003), ou très anciennes (Haut Moyen Âge). Un après-midi aux archives me comble, découvrir des écrits du passé m’émeut, visiter des lieux emblématiques me fait vibrer.
Une partie de mes histoires se déroule souvent en Provence où je vis. J’aime en explorer l’histoire, les coutumes, les paysages, les saveurs et les senteurs, sans pour autant en faire l’unique scène où évoluent mes personnages.
La musique en général et l’opéra en particulier occupent une place importante dans ma vie ; on les retrouve donc dans la plupart de mes romans. Ils y occupent un rôle de premier plan ou une place plus discrète (La Bastide des indiennes ; L’homme aux sept vies.)
Enfin j’ai la chance de trouver dans chaque situation, même les plus sombres, des raisons de sourire.
Une dose d’humour vient donc toujours alléger les moments les plus dramatiques de mes récits. Quoi de plus triste que la vieillesse ? C’est pourtant avec légèreté qu’Édith, le personnage d'Enfin vieille, aborde cette question.

Romans
L'homme aux sept vies


La Bastide des indiennes


Les filles du Mississippi


Le Glaive et la Plume


Inspiration

L’inspiration peut venir de :
Un défi : explorer un nouveau genre ou une nouvelle période.
Un intérêt personnel : c’est ainsi qu’est née l’idée d'explorer l’univers des castrats, à Naples au dix-huitième siècle.
Un lieu : l’abbaye carolingienne de Psalmody en Camargue a inspiré Le glaive et la plume qui se situe à la fin du huitième siècle.
Une curiosité : pourquoi tel village provençal a-t-il été épargné par la peste de 1720, alors que son voisin immédiat a déploré des centaines de morts ? Voilà la question à l’origine de La bastide des indiennes.
Un destin hors du commun : celui des demoiselles de la Cassette, orphelines envoyées en Louisiane pour épouser des colons, est à l’origine des Filles du Mississippi.
Une rencontre : un protestant rencontré à Lauris, passionné d’histoire lui aussi, m’a donné envie de découvrir le sort des protestants du Vaucluse après la révocation de l’Édit de Nantes et L’homme aux sept vies est né.
Une préoccupation : comment accepter la vieillesse ? Enfin vieille ! est la réponse humoristique et décalée à cette question.
Ou tout simplement d’une réflexion, d’une réaction, d’un événement.
L'atelier
Vous entrez ici dans les coulisses de la création : comment est-ce que je crée un roman, de l’idée de départ jusqu’à la publication ?
Chacun sa méthode ; la mienne n’est pas meilleure qu’une autre, mais j’ai l’avantage de bien la connaître !
Une fois l’idée trouvée, il est temps de se documenter ; étape qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
Au fil des romans, je remarque que je suis beaucoup plus efficace si une ébauche d’intrigue guide mes recherches.
Archives, tableaux, livres anciens, récits de voyages, sites spécialisés, livres d’histoire, musées, ruines… nourrissent mes recherches.
C’est une phase que j’aime particulièrement ; j’apprends beaucoup de choses et le côté détective du romancier sur la piste d’un événement ou d’un personnage du passé est exaltant. D’innombrables portes s’ouvrent quand on se présente et qu’on explique ce que l’on recherche. J’ai rencontré une multitude de gens prêts à déployer tous leurs efforts pour me renseigner : gardiens de sites, bibliothécaires, membres d’association historiques, chercheurs, doctorants… J’ai visité des endroits interdits au public (coulisses d’opéras), à des heures indues (immense serre du Barbican Conservatory à Londres, la nuit tombée, pour m’imprégner de l’ambiance pour un roman policier).
Quand j’ai l’impression d’être aussi à l’aise dans la période étudiée que dans le présent, je peux planifier.
J’extrais la substantifique moelle d’archives écrites à la plume d’oie, de documents anciens, de tableaux et de gravures d’époque (le port d’Alger en 1710 ou l'île de la Tortue au dix-septième siècle).
Je mijote ensuite une intrigue, des sous-intrigues que je saupoudre de rebondissements et de coups de théâtre, tout en pétrissant la pâte des personnages.
J’aime qu’on puisse s’identifier à eux soit parce qu’on les admire, soit parce qu’on compatit à leur sort, soit tout simplement parce qu’ils nous rappellent une personne connue. Je les vois évoluer et les imagine quand ils parlent. Je me demande souvent : le héros agirait-il ainsi ? Ce sont eux qui décident ; les nécessités de l’intrigue aussi bien sûr. J’essaie d’en faire des êtres nuancés ; les méchants ont souvent un côté humain et les gentils ne sont pas parfaits.
Ils voyagent beaucoup, le plus souvent contre leur gré, pour fuir un sort inacceptable ou ballottés par le destin.
J’incorpore enfin une bonne dose d’amour, un zeste d’amitié, une pincée de tragédie et un soupçon d’humour en m’efforçant de distiller les faits historiques au fil du récit pour éviter de lasser le lecteur ; il s'agit d'un roman, pas d’un cours d'histoire !
Enfin, je peaufine la langue.

